Juillet 2017, je devenais maman d’un merveilleux petit garçon qui depuis n’a jamais cessé de me remplir de joie.
Devenir sa maman a complètement bouleversé ma vie et tout a tourné autour de lui a l’instant ou il s’est niché en moi. Je n’aurais jamais pensé qu’être mère pouvait être aussi beau, aussi dur. J’ai été poussée jusque mes derniers retranchement, j’ai pleuré, j’ai désespéré, mais j’ai aussi aimé passionnément.
Surtout il m’a été vital de vite me définir autrement que mère, car j’étais aussi femme, avec mes passions, ma carrière. L’équilibre a été dur a trouver.
Pour être re chamboulé quelques mois plus tard quand ma fille a conquis mon cœur. J’allais donné la vie pour la seconde fois en moins de 3 ans. J’ai vécu un gros baby blues quelques jour après la naissance en me disant en gros, mais qu’est ce que j’ai fait?
Autant j’ai aimé mes enfants tout de suite, autant m’aimer moi en tant que maman a pris du temps. J’ai pris conscience du gros décalage entre la mère que j’ai rêvé être, et celle que je suis réellement. Les doutes sont infinis et la comparaison est dure, surtout avec les réseaux sociaux qui nous renvoient cette image de la madonne parfaite que l’on se doit d’atteindre, mais qui en réalité n’existe pas.
La mère parfaite n’existe pas. Il m’a fallu du temps pour m’en convaincre, pour m’accepter telle que j’étais. Faillible, n’aimant pas passer des heures à jouer aux Legos, et permettant la télé (bouh sorcière).
Je ne suis peut-être pas une mère parfaite, mais comme le dis si bien mon fils adoré « tu es une gentille maman » et ça commence à me suffire.
D.