SELFCARE

 

J’ai eu 3 enfants en moins de 4 ans, mon corps, ce vaisseau extraordinaire a porté, nourri et donné la vie à mes plus beaux cadeaux.

Ces dernières années on été merveilleusement chaotiques, et je les chérirais de toute mon âme pour toujours. Voir mes enfants grandir, se créer des liens, se disputer, les border le soir, leur crier dessus, les prendre dans mes bras: Voilà de quoi est fait mon quotidien de mère.

Seulement voilà, j’ai l’impression que depuis que j’ai eu mon premier enfant, je ne suis que cela: Une mère. D’ailleurs j’écris en ce moment avec mon bébé endormi en écharpe. Et j’aime ça, être mère. Même si cela a été très dur pour moi de trouver ma place, et mode de « maternité ». Il aura fallu une troisième grossesse et l’arrivée de mon troisième bébé, pour que tout fasse sens, enfin.

Je suis mère, mais je ne veux plus être que cela. Mon moi d’avant me manque, ma liberté me manque. Je sais que j’en ai pris pour perpet’ mais ça fait du bien de le sortir. Des fois je sens que mes enfants me vampirisent et me vident de toute mon énergie vitale.

Les grossesses ne sont jamais évidentes pour moi, je souffre du début à la fin, avec quelques moments de grâce heureusement. J’ai détesté être enceinte, mais j’ai aimé porter mes enfants. Cette ambivalence m’a d’ailleurs suivi dans ma vie de maman.

Mon corps a énormément souffert, physiquement, mentalement, et a besoin d’être ressourcé, nourrit de bonnes choses et de bonnes ondes.

Tout ce laïus pour dire, que j’ai envie de me retrouver, certainement pas comme avant, mais différemment. Faire des minuscules choses mais qui peuvent néanmoins me faire le plus grand bien (Note à moi-même: Liste non exhaustive):

  • Apprendre à coudre, même si c’est tard le soir quand les enfants dorment, même si ce n’est que 10 min, car j’ai une tonne de linge à plier devant un film de noel.
  • Lire MIEUX: Lire des choses que j’aime et ne pas m’entêter à finir un livre que clairement je n’aime pas. La vie est trop courte.
  • Ecrire, encore et toujours quand je peux.
  • Etre plus présente, plus intentionnelle.
  • Et surtout ne pas me mettre de pression. (Plus facile à dire qu’a faire…). J’ai ce perpétuel besoin que tout soit parfait autour de moi pour que je puisse réfléchir correctement: Linge plié, cuisine rangée, salon impeccable. Mais tout ne peut pas être parfait tout le temps et je le sais pertinemment.  J’ai 3 enfants en bas âge qui s’en fichent de savoir si les sol est briqué ou si la vaisselle a été faite: Ils on juste besoin que je joue avec eux, que je sois à 100% présente et ça devrait être suffisant. ça doit être suffisant.

Alors voila, j’ai envie que les prochains mois soient sous le signe du self care, ou en tout cas je vais tenter de le faire. A petite dose, car ma petite dernière a besoin de moi à temps plein.

Je vais tenter de faire du bien à mon corps et surtout à mon coeur meurtri, brisé, en lambeaux. Ma manière à moi de tenter de faire un semblant de deuil. Ce deuil qui me semble impossible et c’est OK pour l’instant.

Je dédie cet effort à toi, mon amour, mon papa. Je sais que tu n’a toujours voulu qu’une chose qu’un chose; que tes enfants soient heureux. Ces enfants dont tu as toujours été si fier.

Je t’aime papa, si tu savais comme ta présence me manque, ton absence me transperce.

Joyeux anniversaire.

 

 

 

 

 

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Un après-midi à la Tour Eiffel #Mercrediavecmaman

J’habite à Paris depuis bientôt 10 ans et je n’ai pourtant jamais été au sommet de la Tour Eiffel. J’ai donc décidé de tenter une petite aventure avec mon garçon de 3 ans, afin de découvrir ensemble les secrets de la Dame de Fer.

Direction la ligne 8 du métro avec pour arrêt la Motte-Piquet Grenelle. Il faut savoir qu’il y a plusieurs arrêts qui desservent la tour: Trocadéro (9), Bir Hakeim (6) ou un peu plus loin, passant par le Champs de Mars: Ecole militaire (8) et la Motte-Picquet-Grenelle (8).

J’aime descendre à l’arrêt de la Motte-Picquet, pour d’abord faire un tour par les boutiques de la rue du Commerce, et aussi et surtout flâner le long de la place Joffre, admirer l’Ecole militaire et surtout traverser le magnifique Champs de Mars.

Arrivés près de la Tour, on passe les multiples portiques de sécurité, masque obligatoire évidemment. Comme c’était un mercredi tôt dans l’après-midi, on a pas attendu pour obtenir nos tickets.

J’ai pris celui pour le sommet à 25,90 € (gratuit pour les moins de 4 ans), pour les autres cliquez ici: Tarifs Tour Eiffel

Puis direction le premier ascenseur, j’avais un peu peur que mon fils ait vertige, mais que nenni, il a adoré l’ascension, les rouages et la vue magnifique qui s’offrait à nous.

La vue du sommet est spectaculaire, elle offre un panorama extraordinaire sur Paris et ses environs. On peut s’amuser à essayer de retrouver les multiples lieux et monuments de la capitale, et admirer la tranquille beauté de cette cité millénaire.

Je conseillerais un bon coupe vent, car ça souffle fort là haut.

Mon fils a regardé partout, était particulièrement intéressé par les longues vues, et c’était un plaisir sans nom pour moi que de partager ce moment privilégié avec lui.

Le reste de la visite se poursuit avec la découverte du deuxième étage, puis du premier avec son sol en verre vertigineux et son circuit Kids.

On a quitté la Tour, ébouriffés mais heureux et sommes partis nous réchauffer autour d’un bon chocolat chaud.

Je recommande vivement cette visite avec des enfants de tout âge, plutôt à partir de 3 ans. Le circuit est balisé, les gens serviables et des toilettes à tous les étages.

A noter que j’avais ma fidèle Yoyo en cas de coup de fatigue et elle ne m’a pas gênée du tout.

Voici la première édition des Mercredis avec Maman. J’espère pouvoir continuer à faire découvrir à mon enfant les beauté de ma ville préférée au monde, et partager avec vous mes bons plans.

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Devenir maman

Juillet 2017, je devenais maman d’un merveilleux petit garçon qui depuis n’a jamais cessé de me remplir de joie.

Devenir sa maman a complètement bouleversé ma vie et tout a tourné autour de lui a l’instant ou il s’est niché en moi. Je n’aurais jamais pensé qu’être mère pouvait être aussi beau, aussi dur. J’ai été poussée jusque mes derniers retranchement, j’ai pleuré, j’ai désespéré, mais j’ai aussi aimé passionnément.

Surtout il m’a été vital de vite me définir autrement que mère, car j’étais aussi femme, avec mes passions, ma carrière. L’équilibre a été dur a trouver.

Pour être re chamboulé quelques mois plus tard quand ma fille a conquis mon cœur. J’allais donné la vie pour la seconde fois en moins de 3 ans. J’ai vécu un gros baby blues quelques jour après la naissance en me disant en gros, mais qu’est ce que j’ai fait?

Autant j’ai aimé mes enfants tout de suite, autant m’aimer moi en tant que maman a pris du temps. J’ai pris conscience du gros décalage entre la mère que j’ai rêvé être, et celle que je suis réellement. Les doutes sont infinis et la comparaison est dure, surtout avec les réseaux sociaux qui nous renvoient cette image de la madonne parfaite que l’on se doit d’atteindre, mais qui en réalité n’existe pas.

La mère parfaite n’existe pas. Il m’a fallu du temps pour m’en convaincre, pour m’accepter telle que j’étais. Faillible, n’aimant pas passer des heures à jouer aux Legos, et permettant la télé (bouh sorcière).

Je ne suis peut-être pas une mère parfaite, mais comme le dis si bien mon fils adoré « tu es une gentille maman » et ça commence à me suffire.

D.

 

 

 

 

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