Quand j’ai entendu dire que Mrs Rowling allait sortir un nouveau livre, j’ai pensé « HARRY »,-disclaimer je suis une Potterhead aguérie- est de retour!

Mais non c’était en fait un roman pour adulte, mais qui n’en promettait pas moins une bonne lecture.

Je ne l’ai pas acheté de suite, mais je l’ai trouvé à 1 euro dans une brocante à Paris, et il a dormi dans ma bibliothèque pendant plusieurs mois, jusqu’à ce que je décide il a quelques semaines de le lire. Et je l’ai littéralement dévoré.

J’ai retrouvé la JK que j’aime tant, avec des descriptions de personnages si propres à elle, celle façon qu’elle a de tenir votre attention en laisse et de vous envoûter pour que vous vouliez en savoir toujours et encore plus.

Une Place à Prendre est l’histoire d’une petite ville d’Angleterre, ou la bourgeoise provinciale règne en maître. Un conseil communal la gère, dont le président un homme apprécie de tous meurt subitement en laissant sa place à prendre.

Le livre met à l’honneur autant adultes, qu’adolescents, et l’on y voit la description avec une douce satire, des relations parents-enfants.

Je recommande ce livre à quiconque souhaiterait passer un bon moment de lecture, et aime les ambiances des petites villes ou tout le monde connait tout le monde, et ou derrière chaque porte peuvent se cacher les pires secrets.

J’ai acheté ce livre il y a bientôt 1 an, et je ne l’ai lu que très récemment. Ce fut une merveilleuse surprise.

C’est l’histoire de Hannah Buchan, fille d’un père agitateur adulé des gauchistes des années 60 et d’une mère artiste fantasque mais réputée, qui au contraire de ses extravagants parents (qu’elle déçoit par son choix) choisit une vie rangée et décide de goûter aux charmes discrets de la vie conjugale.

Durant les premières années de son mariage, Hannah fait face a un événement marquant qui va déterminer d’une certaine manière le cours de sa vie.

Trois décennies plus tard, son passé revient la hanter, et les doutes existentiels de ce qui aurait pu et n’a pas été, avec.

Toute sa vie, Hannah, ne cesse de se questionner sur le bien-fondé de ses choix, que ce soit en tant que femme, ou mère. Sommes-nous responsables des échecs de nos enfants, comment sait-on qu’on fait le bon choix en épousant une personne?

Douglas Kennedy nous dresse le portrait d’une Amérique, à la fois simple et complexe et ce à travers des personnages hauts en couleurs.

J’ai choisi ce livre principalement pour deux raisons: Son titre, qui m’évoque l’Inde, dont j’ai une infinie nostalgie, et le fait que les personnages principaux soient des femmes aspirant à s’échapper du lourd joug de la société auquel elles sont soumises.

Et je n’ai pas été déçue. La fiancée de Bombay m’a plongée au fin fond des années 30, dans une Inde bouillonnante, portée par la ferveur de ses habitants qui tentent de conquérir leur indépendance au coté de Gandhi. On y ressent la frayeur des anglais, l’espoir des Indiens, mais on suit surtout la joie et l’excitation de trois jeunes femmes Viva, Rose et Tor, qui ont été happées par « les Indes » et sa vie exaltante. Leurs aventures vont devenir les vôtres au fil des pages.

Féministe, romantique, sociétal et politique, la Fiancée de Bombay (East of the Sun en VO), vous ravira et vous fera passer un moment passionnant.

Si vous avez été en Inde, rêvez d’y aller ou tout simplement avez envie d’une lecture pleine d’exotisme et de rebondissements, ce roman est fait pour vous.